cabadzi + nikola
SAM. 26 mars - 20H30
salle polyvalente - mayenne
CABADZI
Le duo Cabadzi revient cette année avec un 4ème album : BURRHUS.
Le titre fait référence a une expérience bien connue en psychologie comportementale : la théorie de Skinner, initiée par le professeur Burrhus Frédérik Skinner dès les années 30 dans son laboratoire de Harvard.
En 16 titres, BURRHUS marque le retour de Cabadzi à une écriture rap, aussi noire que comique, et raconte cette addiction aux réseaux, donc au paraître, à la narration de soi-même dans le monde virtuel, devenue indispensable à la vie réelle.
Le flow y est plus ciselé, plus contemporain, un ton aussi souriant que désabusé qui prend toute son ampleur sur une musique aux forts accents Hip-Hop, à la fois moderne et épurée.
En clin d’œil au thème du disque, Cabadzi fait de BURRHUS une marque, celle d’une « worldwide company » capable de tout pour le bonheur de tous et développe au travers de tous ses supports visuels un univers à mi chemin entre Black Mirror et Le Meilleur des Mondes.
NIKOLA
Remplace Jyeuhair
La musique est faite de contrastes. Elle permet à des artistes comme Nikola d’exprimer une quête de sens et des contraires. Car dans ses chansons, le chanteur, compositeur et multi-instrumentiste de 20 ans extériorise à la fois sa complexité intérieure et son besoin d’aller à l’essentiel. Né dans famille monténégrine et d’une culture où les sentiments restent tus, Nikola a appris, grâce à la musique, à exprimer ses ressentis et ses aspérités. Alors, depuis petit, il compose seul dans sa chambre, écrit des exutoires, des envolées poétiques qui mélangent les sonorités organiques à celles plus industrielles et bruitistes de l’électronique. Avec, comme influences, la grande chanson française de Jacques Brel ou Léo Ferré, confrontée à celle de son temps, celle qui s’est mariée au rap et aux thématiques modernes. « J’écris bien, mais j’écris bien mieux quand j’ai le cœur brisé », chante-t-il. Nikola a la tristesse comme muse, la fait jaillir dans des piano-voix qui transpercent l’auditeur. Il traduit un sentiment de décalage qui l’a suivi toute sa vie et qui motive le mélange des genres, des esthétiques et des extrêmes. Comme lorsqu’il allie les machines à sa voix limpide, humanisant la technologie, prouvant une fois de plus que les contraires s’attirent à condition de les maîtriser. Désormais épaulé par le projet Variation(s) du FGO Barbara qui lui permet d’enregistrer dans le mythique studio parisien Motorbass, Nikola s’apprête à se livrer au public, à montrer ses doutes, ses espérances, et son talent. Celui d’un nouvel artiste ancré dans son époque et a côté duquel il ne faudra pas passer.